Selon les chiffres de la plus vaste enquête épidémiologique Framig 3 (complétant Framig 1et 2) réalisée en France sur la migraine, plus de 10 millions de français sont concernés par cette pathologie. Ce syndrome touche 12% de la population active, plus de 1/4 des femmes entre 30 et 39 ans. Il atteint 21,3% de la population générale et affecte la vie

professionnelle mais aussi familiale.

Le conjoint se sent aussi concerné par l'impact de la migraine dans la vie quotidienne de la sphère privée. Les différents domaines touchés sont la vie de famille (34%), la vie de couple (29%), la vie sexuelle (19%), la vie sociale (18%) et enfin les loisirs (17%).   
L'enquête met également en évidence que 40 % des patients touchés par la migraine n'ont jamais consulté, 39% ont cessé de consulter et 33% qui ne consultent pas pour cette pathologie pensent qu'il n'existe pas de traitement efficace pour soulager leur crise.

La migraine est un type de céphalalgie neuro-vasculaire intense, paroxystique, unilatérale, localisée dans les régions temporales, orbitaires. Elle est accompagnée parfois de nausées, vomissements, de la crainte du bruit et de la lumière. Attention, la migraine n'est pas à confondre avec la céphalée ponctuelle ou chronique souvent déclenchée par la tension, le stress, l'anxiété... et qui peut se localiser au niveau de l'occiput et du front.

                                                                     Pour la médecine traditionnelle chinoise, la migraine se nomme sous plusieurs         

                                                                     vocables, mais généralement c'est le terme "Tou Tong" qui est utilisé. Il signifie  

                                                                     littéralement "mal de tête, douleur de la tête".

                                                                     La médecine chinoise définie au moins 5 types de migraine, ce qui permet aux

                                                                     praticiens souvent sollicités pour cette pathologie de proposer des solutions

                                                                     thérapeutiques adaptées et efficaces pendant les périodes de crise mais aussi  

                                                                     pour traiter la racine (l'origine) du syndrome.

Comme très souvent, la prévention est un volet fondamental du traitement. La trop grande consommation de certains aliments peut favoriser le déclenchement de la crise tels que le café, le thé, l'alcool, le chocolat, les laitages. Il est important pour le patient mais aussi pour le praticien de savoir si une relation existe entre des aliments et la crise dans les 24 H précédents celle-ci. Un rythme de vie équilibré et harmonieux est aussi un élément essentiel dans la prévention. 

Pour la céphalée, la pratique régulière des exercices internes comme par exemple le qi gong, la méditation, permet très souvent de diminuer les céphalées de tension apparaissant en début de weekend ou d'une période de relâchement psychique.